fumée australienne

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Fongicides SDHI : 450 chercheurs alertent sur un scandale sanitaire

C’est une nouvelle médiatisation des aspects néfastes des fongicides : 450 scientifiques ont signé une tribune dans Le Monde pour demander l’interdiction du SDHI. Un fongicide qui fait parler de lui ces dernières années pour sa puissance ravageuse. Le principe d’un fongicide est de s’attaquer  aux champignons, bêtes noires des cultures. Mais son spectre d’action ne se limite pas à ce vaste monde des parasites des végétaux. Le SDHI est très efficace car il bloque la respiration (cellulaire) de ces champignons. Fortement utilisé depuis une dizaine d’année notamment sur les cultures céréalières, plusieurs études démontrent que le SDHI tue insectes, batraciens, vers de terre, etc.
Mais cela ne s’arrête pas là, dans leur tribune, les chercheurs expliquent : « Outre les dégâts considérables des pesticides sur la biodiversité, ces données laissent prévoir le risque additionnel chez l’homme d’une catastrophe sanitaire liée à leur usage. »

Les fumées des méga-incendies australiens vont faire le tour du monde

Décidément, les bilans et les images des incendies australiens nous plongent dans les pires scénarii d’apocalypses. Cette semaine, c’est la Nasa qui annonce : « On s’attend à ce que la fumée fasse au moins un tour complet de la Terre, revenant une fois de plus dans le ciel de l’Australie ». Pourquoi ? Ces mégafeux créent un évènement météorologique particulier qu’on appelle « orages de feux » à cause des particules et des fumées soulevées par l’incendie. En montant dans l’atmosphère, le tout se refroidit et se transforme en glace dans des nuages.  Le bureau météorologique australien expliquait dans Sciences et Avenir début janvier : « Les chocs des particules de glace situées dans les parties supérieures très froides de ces nuages provoquent une accumulation de charge électrique, qui est libérée par des éclairs géants. Après avoir produit un orage de feu, ce nuage, est appelé de ‘pyrocumulonimbus’ ». Ces orages peuvent passer dans la stratosphère jusqu’à une quinzaine de kilomètres de hauteur et sont alors transporté d’une partie du globe à l’autre.
Les effets sur la qualité de l’air sont alors dramatiques.

Le requin-chabot peut marcher

Si Les dents de la mer vous procure encore des cauchemars, cette vidéo tournée par The University of Queensland n’est pas pour vous. Une équipe de chercheurs de cette université australienne étudie des espèces de requins capables de se déplacer grâce aux muscles développées de leurs nageoires. Leur étude publiée ce 21 janvier 2020 dans Marine and freshwater research explique ce qui rassemble les neuf espèces de requins connues comme requin-marcheurs.
Le documentaire de National geographic montre comment le requin-chabot peut se déplacer en dehors de l’eau :

 

Alexandre Marsat

Image par code404 de Pixabay

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