Le silence du confinement est idéal pour les oiseaux qui sont en train de finir leur nid soit ou qui élèvent déjà une couvée. Profitons du confinement pour les observer. Tour d’horizon de ces beautés à plumes

 

1- Le pic-vert fait partie des plus grands picidés et il n’hésite à passer des arbres à la terre ferme pour y chercher les vers de terre ou des larves. En l’observant, on s’aperçoit que son nom de « vert » est réducteur car il arbore  de nombreuses couleurs.

 

2- Les palombes connues pour leur migration à travers l’Europe passent par la Nouvelle-Aquitaine pour franchir les Pyrénées. Si les conditions d’habitats sont réunies, elles n’hésitent pas à s’arrêter voire à se sédentariser. Ne pas confondre avec la tourterelle des villes…

 

3- … Ladite tourterelle turque, colonisant les villes et villages est bien plus fine que sa cousine palombe. Elle se distingue par son demi-collier noir sur la nuque et un plumage gris clair. Là où la palombe arbore un poitrail rouge et un bec pointu orangé. Impossible de les confondre maintenant !

tourterelle Photo ALEXANDRE MARSAT

 

4- Le rouge-gorge est très fréquent dans les jardins en tout endroit : bords de mer, plaines, villes… mais appréciant les petites hauteurs pour nicher, il est la cible idéale des chats et parfois de ses congénères…

rouge-gorge Photo Alexandre Marsat

… très territorial, le rouge-gorge se bat à mort si un autre mâle s’installe sur son territoire. Si deux rouges-gorges cohabitent dans votre jardin, un couple est certainement en train de se former !

 

5- Les canards Tadorne de Belon peuvent être admirés par les habitants de la côte atlantique. Ces canards viennent pêcher en groupe les crustacés et tous les mollusques bivalves qui sont à leur goût. Ici sur le bassin d’Arcachon, ils trouvent un met de choix !

 

6- La huppe fasciée au plumage arlequin se sert de son long bec pour trouver avec grand talent les vers et larves dans la terre. Elle pose ses valises chez nous au tout début du printemps pour s’y reproduire et repart avant la chute des températures automnales vers le Sahara ou l’Afrique tropicale.

 

7- La grive musicienne aime les forêts ou les lisières des bois. Si elle n’est pas perturbée, elle peut s’aventurer aux abords des métropoles où les parcs et jardins peuvent lui offrir une trame verte. Et même si le confinement donnent des envie de coupe, n’oubliez qu’il interdit de tailler les haies jusqu’au 31 juillet pour laisser les oiseaux nidifier. Alors observez-les…

Texte et photos : Alexandre Marsat

 

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