bébé phoque

Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Des bébés phoques confinés à Biarritz

Ils attendent certainement eux aussi avec impatience le déconfinement des humains. Les 4 bébés phoques recueillis par le Centre de soins de l’Aquarium de Biarritz y demeurent toujours. Echoués avec les tempêtes hivernales qui ont commencé cette année dès la mi-décembre, avec un mois d’avance, devaient être relâchés en avril comme d’habitude vers les colonies de phoques en Bretagne. Mais l’arrivée du virus en a décidé autrement et la « villégiature » de ces phoques dure plus longtemps que prévu. Si les visiteurs ne peuvent pas admirer ces bébés, ils pourront reprendre le chemin de l’Aquarium pour assister au traditionnel repas des phoques de l’Aquarium à sa réouverture. Les bébés phoques eux auront été remis à l’eau d’ici là.

2- Un aigle impérial se pose en Charente

Une naturaliste charentaise a vécu le rêve de tout amoureux de la nature : observer une espèce rare. Et pas n’importe quelle espèce : il s’agit d’un aigle impérial qui s’est posé sur la commune de Brettes au nord de la Charente, tout près de Ruffec. Une observation rarissime car cet aigle, proche de l’aigle royal, côtoie surtout les régions d’Europe Centrale. Charente Nature contacté par la naturaliste explique à Sud Ouest : « Son envergure est d’environ deux mètres. Cette observation est exceptionnelle : moins de dix données ont été homologuées en France continentale au cours des 30 dernières années. C’est d’ailleurs une première pour la région ».

3- Le projet Free Foucault pour écouter en libre accès le philosophe

Le site Actuallité consacré à l’actualité des Lettres et du livre a déniché un projet qui permettra aux amateurs du Poitevin comme aux grand public d’avoir accès à ses cours en audio. Et pas n’importe quel cours :  ceux du Collège de France où le philosophe était titulaire de la chaire d’Histoire des systèmes de pensée à partir de 1970 jusqu’à sa mort en 1984.  Ce n’est pas moins de 200 heures de cours qui sont ainsi mises à disposition gratuitement et de manière « clandestine ».

Les fondateurs de la plateforme racontent leur démarche avec un brin d’humour : « Nous pensons que Michel Foucault aurait apprécié le procédé : c’est, après tout, par ce type de dispersion que s’organise l’art de n’être pas tellement gouverné. Sa voix se dupliquera désormais de serveurs en serveurs, de fragments en fragments, comme une épave heureuse. Nous espérons ainsi que cette technologie permettra à la voix de Michel Foucault de vivre éternellement » .

Et sur le caractère clandestin de cette diffusion de cours édités par chez Le Seuil et Gallimard dont peu d’entre eux sont disponibles librement, ils expliquent à l’Actualitté : « Nous appliquons simplement les recommandations sanitaires : nous avançons masqués ».

Alexandre Marsat

Image par jornvvalburg de Pixabay

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