canicule

En plein milieu de l’été, alors que l’on sue à grandes eaux la nuit, plongeons dans la climatologie ! Les chercheurs ont cidé de nous refroidir le moral… Ils prévoient des pics de chaleur à 50C° à la fin du siècle.

La fin du siècle et ses 50°C, c’est loin pour nous ? C’est pourtant ce que connaîtront peut-être nos enfants et petits-enfants. Sans compter qu’avant cela on aura des pics dépassant régulièrement les 40°C. Après avoir passé plusieurs jours de 35 à 38 degrés, en courant dans les magasins pour acheter des ventilateurs et dans les cinémas pour trouver de la fraîcheur, nous n’avons encore rien vu. Les pics atteindront donc les 50 degrés en France à la fin du siècle, une vraie fournaise selon l’étude scientifique publiée dans la revue Environmental Research Letters par des chercheurs français.

Mais comme le rappelle le Monde.fr : « Les climatologues ont déjà prévenu que de telles vagues de chaleur risquaient de devenir la norme à l’avenir, sous l’effet du réchauffement global dû aux émissions de gaz à effet de serre »

Et les vagues de chaleur ne dureront pas une petite semaine mais pas moins de 20 jours consécutifs. De quoi laisser de graves conséquences sur nos organismes. Quand on sait que la période de canicule a été responsable de la mort de 70.000 personnes en Europe, de tels épisodes caniculaires seront catastrophiques. Et par endroit, nous pourrions même enregistrer des records à 55 °C.

Les chercheurs expliquent alors que leurs prévisions sont réalisées selon le pire scénario c’est à dire le non respect de l’Accord de Paris signé pendant la Cop21.

Sciences et Avenir  explique pourquoi on supporte mal les températures dépassant les 30°C : « En brûlant graisses et sucres indispensables pour leur survie, les cellules libèrent de l’énergie, dont un quart peut les faire fonctionner, et le reste part en chaleur (…) Or une température autour de 37 °C est idéale pour que ces réactions aient lieu dans de bonnes conditions (…)Une zone du cerveau, appelée hypothalamus, est en charge de maintenir cette « bonne » température corporelle ».

Une chaleur que l’on évacue comme un radiateur, en expirant ou en transpirant. Mais quand la température ambiante dépasse les 30°C, il est plus difficile de faire baisser notre température corporelle. Comme un glaçon qui fond moins vite dans un liquide déjà froid…. Pour le corps humain, le danger de surchauffe est alors possible.

50°C vous dîtes !?

Alexandre Marsat

Image par Steve Buissinne de Pixabay

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