Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage
1- Découverte d’un dinosaure aux os creux comme les oiseaux
Un nouveau pas est franchi dans la ressemblance entre certains dinosaures et les oiseaux. Après le débat scientifique sur le T.rex qui aurait ou des plumes d’oiseaux, c’est le Vectaerovenator inopinatus qui se rapproche de nos volatiles.
Découvert sur l’île de Wight, ce théropode du Crétacé est justement considéré comme proche du T.rex. Les quatre vertèbres retrouvées sont creuses comme les os d’oiseaux. Sciences et Avenir qui relaie cette découverte explique : « Ces sacs aériens sont des extensions des poumons qui permettent d’abaisser la densité des os, ce qui favorise le vol chez les oiseaux, et participe aussi au fonctionnement du système ventilatoire ».
2- Pourquoi récolter des cheveux contre les marées noires ?
En pleine marée noire catastrophique au large de l’Île Maurice, c’est l’initiative de l’été que tout le monde salue : l’association Coiffeurs Justes récupèrent des cheveux pour filtrer les hydrocarbures.
Si on était début avril, nous pourrions croire à un poisson d’avril… mais les propriétés des cheveux sont intéressantes. Ils sont compactés dans un boudin puis l’hydrocarbure, comme du gras, va venir se coller aux cheveux grâce à la structure en écailles de la couche externe du cheveux (la cuticule).
Cette innovation aussi simple qu’efficace peut servir à capturer les hydrocarbures dans les ports ou encore les crèmes solaires dans les piscines.
3- Nouvelle datation pour la grotte de Lascaux
La « chapelle Sixtine de l’art pariétal » est considérée depuis une vingtaine comme étant de la période du Solutréen supérieur avec un âge de 23.000 ans mais une nouvelle datation vient de « rajeunir » la grotte de Lascaux comme l’annonce Sud Ouest. « Le projet Lasco a relancé avec le ministère de la Culture une campagne de datation à partir de fragments d’os de rennes trouvés dans plusieurs points de la grotte et conservés au Musée national de préhistoire aux Eyzies » écrit le journal.
L’étude physico-chimique de ces matériaux réalisée par l’Université d’Oxford situe l’âge de la grotte entre 21.000 et 21.500 ans. Une grande avancée scientifique car les archéologues ne peuvent pas déterminer l’âge de la grotte avec ses peintures rupestres car ils ne sont pas analysables au carbone 14.
Et comme le rappelle les responsables du projet Lasco : « il n’existe aujourd’hui pas de consensus scientifique sur l’attribution chronologique et culturelle du site de Lascaux ou sur la relation possible entre les parois ornées et les assemblages archéologiques retrouvés in situ ».
Alexandre Marsat
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