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Un rare parasite découvert sur un requin dans un musée

Petit mais costaud. Un parasite a été découvert dans la gueule d’un requin présent dans les  collections du musée de l’Université d’Hokkaido. Et ce, 17 ans après avoir été prélevé en Mer de Chine. La découverte est intéressante car le crustacé parasite Elthusa splendida de la famille des Cymothoidae est extrêmement rare.  Comme le révèle Sciences et Avenir : « Si les Cymothoidae forment une famille de 300 espèces, celles vivant dans les profondeurs sont encore mal connues à cause des difficultés de prélèvement en haute mer ».

L’université japonaise précise dans un communiqué : « Elthusa splendida est le moins étudié de tous les cymothoïdes des grands fonds. Seuls cinq spécimens ont été catalogués et décrits en 1981. Ces spécimens ont été récupérés sur un aiguillat de Cuba, un requin des grands fonds, qui a été capturé au large du sud du Brésil dans l’ouest de l’Atlantique Sud. Aucun spécimen supplémentaire n’a été signalé depuis lors. »

Cette découverte surprise montre que le parasite se situe dans deux lieux du globe absolument opposés.

Vase rarissime, sépulture de 1600 ans, mobilier précieux, etc.  découverts dans une nécropole

Les recherches archéologiques menées par l’INRAP autour d’une église paléochrétienne à Autun en Saône-et-Loire dévoilent le riche passé de la cité. Au début de la campagne de fouilles dès le mois de juin, les archéologues avaient indiqué qu’ils se trouvaient face au plus grand gisement de cercueils en plomb. Le Parisien expliquait alors à propos de cette nécropole en usage du IIIe au Ve siècle : « Le chantier est riche de cercueils traditionnels en bois, mais aussi et surtout de cercueils en plomb, dont certains étaient enveloppés de coffrages en bois, comme en attestent les clous retrouvés tout autour ». A cette occasion, la découverte d’une sépulture romaine de 1600 ans avait retenu toute l’attention.
l’INRAP a présenté en cette mi-novembre toutes les autres découvertes sur ce site, fouillé de juin à septembre. Des fouilles « effectuées sur un terrain privé de 1 350 m2 qui recouvrait une nécropole utilisée du milieu du IIIe siècle au milieu du Ve siècle » précise lemonde.fr.

L’Institut national de recherches archéologiques préventives indique : l’objet le plus exceptionnel est un vase diatrète, dont on ne compte à ce jour qu’une dizaine d’exemplaires complets dans le monde antique. Summum de l’art verrier romain, cet objet en verre réticulé porte une inscription au-dessus de ses motifs décoratifs : “Vivas feliciter” (Vis en félicité).
Ce vase, comme les sépultures, des épingles en jais du IVème siècle, des boucles d’oreilles en or, etc. sont présentés dans les photos de l’INRAP ci-dessous.

vase vivas feliciter

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vase vivas feliciter

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Alexandre Marsat

Photo de couverture : © Christophe_Fouquin_Inrap

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