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La suède ne fait plus exception pour un virus dont la mutation actuelle est née en Europe. Et se transmet davantage en fonction des lieux que des porteurs du virus.

La Suède entre dans le rang

Longtemps louée ou critiquée pour son approche différente de la crise sanitaire, la Suède rejoint peu à peu la « norme » et durcit ses mesures. Pour le premier ministre, ces nouvelles limitations sont à mettre sur le compte d’un relâchement de la population qui l’oblige à interdire les rassemblements de plus de huit personnes contre 300 auparavant. Dans son discours, il a rappelé « n’allez pas dans les clubs de sport, ni à la bibliothèque, n’organisez plus de dîners. Annulez tout ! » Par conséquent, pour la première fois en 129 ans d’existence, le musée en plein air de Stockholm va fermer ses portes. Actuellement, la Suède présente des chiffres meilleurs que ceux de la France ou l’Espagne mais bien pires que ceux de ses voisins scandinaves.

Europe : Une mutation du virus

La mutation la plus répandue du virus Sars CoV2 à l’heure actuelle est originaire d’Europe. A cause d’elle, le virus se reproduit plus vite et il est plus facilement transmissible que le virus chinois originel. Il serait dix fois plus agile, notamment à cause de la mutation d’une protéine chargée d’ouvrir les cellules à la maladie. La bonne nouvelle, c’est qu’il n’est pas plus meurtrier mais surtout que cette mutation le rend plus sensible à la vaccination.

États-Unis : Les lieux contaminent plus que les gens

Restaurants, hôtels et salles de sport sont les principaux vecteurs de contamination estime une étude des universités de Stanford et de Northwestern. Elle est basée sur les données de géolocalisation récoltées dans les téléphones portables de 98 millions d’Américains entre mars et mai l’an dernier. Elles montrent que 85% des contaminations se font dans 10% des lieux. Et surtout que ce ne sont pas les gens très infectés qui diffusent le plus le virus mais plutôt que ces contaminations ont plus à voir avec quelques lieux ciblés. A Chicago, les restaurants seraient au centre de 600 000 contaminations. Des mesures comme le port du masque, la distanciation ou la réduction des capacités des restaurants limitent considérablement les risques.

OMS : Pas de miracle pour le Remdevisir

L’antiviral Remdevisir ne doit pas être le traitement de base pour soigner les malades de la Covid-19 estime l’OMS. Le médicament commercialisé par l’Américain Gilead est le concurrent de la chloroquine depuis le début de la pandémie. Et il avait attiré l’attention après que Donald Trump se soit fait soigner avec lui. Mais l’étude Solidarity de l’OMS souligne qu’il n’y a pas de preuves qu’il améliore les chances de survie ni la gravité des cas. L’ESICM, l’association européenne des médecins de soins intensifs, a largement relayé et approuvé ces résultats, contestés par Gilead.

Japon : Robot vs Covid

C’était inévitable : le Japon est le premier pays à avoir créé un robot doté de capteurs chargé de faire respecter les mesures sanitaires. Posté dans un magasin, il vérifie que les clients portent le masque et respectent la distanciation physique lorsqu’ils font la queue. Le cas échéant, Robovie (c’est son petit nom) rappelle poliment ses obligations au contrevenant. Ceci est perçu comme moins agressif que dit par un humain. Bien que relativement épargné par la pandémie, le Japon se prépare déjà à une troisième vague qui l’inquiète.

 

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