mammouth laineuxCC BY 2.0 File:Woolly mammoth model Royal BC Museum in Victoria.jpg Thomas Quine — https://www.flickr.com/photos/quinet/44598416660/

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Un généticien veut ressusciter le mammouth laineux

Le mammouth laineux fait partie de ces espèces aux proportions gigantesques (6 tonnes pour 3 mètres de haut) qui ont disparu. Pour les scientifiques, il s’est éteint il y a 4000 ans. Impossible donc pour nous d’en croiser et d’admirer ses impressionnantes cornes comme ses cousins de la même famille des éléphantidés.

C’était sans compter l’opiniâtreté du généticien George Church qui s’échine depuis plusieurs années à ressusciter le mammouth laineux. Cela serait permis grâce à la fabrication d’un utérus artificiel par la société Colossal qui vient d’annoncer avoir levé 15 millions de dollars pour cela, et grâce à des gènes de mammouth laineux et d’éléphants d’Asie.
En fait, il ne s’agirait pas d’un clone mais d’une espèce hybride comme l’explique l’article du blog Big Browser du Monde rappelant l’itinéraire du généticien : « Créée par George Church, l’un des pionniers du séquençage génétique, et l’entrepreneur Ben Lamm, la firme Colossal ambitionne « seulement » de créer une espèce hybride : les éléphants d’Asie (Elephas maximus) et les mammouths laineux (Mammuthus primigenius) partagent un ancêtre commun et ont un ADN similaire à 99,6 %. »

Cette « création » ou naissance du « mammouth éléphant » qui n’aura pas de corne pour éviter d’être la proie des trafiquants d’ivoire est présentée dans Le Parisien. L’article explique pourquoi le futur père de cette espèce indique qu’elle pourrait lutter contre le changement climatique en Sibérie.

Neuf nouvelles espèces de vers marins découvertes en France

Une nouvelle mèche blonde vient d’être découverte sur le bassin d’Arcachon. Non, ce n’est pas une nouvelle variante de Brice de Nice qui aurait colonisé le bassin d’Arcachon mais un nouveau vers marin nommé « Lanice kellyslateri ». Un beau nom latin qui fait référence au surfeur Kelly Slater comme le remarque Camille Crosnier dans sa chronique « Camille passe au vert » vendredi 17 septembre sur France Inter. Bon, calvitie oblige, le surfeur passé par Alerte à Malibu (pour les quadras) a maintenant le crâne rasé.

Et c’est à une autre tête dégarnie que les chercheurs ont rendu hommage : Miossec. Le chanteur brestois donne ainsi son nom à l’un des neufs nouveaux vers marins découverts : Pista miosseci.  Ces découvertes ont donné lieu à une publication dans la revue Zootaxa dont le premier auteur est Nicolas Lavesque, chercheur à la Station marine d’Arcachon du laboratoire Epoc.
Ces derniers ont de l’imagination. Il faut dire que le nom du projet de recherche était déjà particulier : « Spaghetti project ». Mais tout cela est très sérieux comme l’explique le CNRS dans un communiqué d’une précédente découverte : « Les vers spaghetti tirent leurs noms des nombreux tentacules buccaux qui leur servent à fouiller le sédiment en quête de nourriture (par exemple de la matière organique) ».

Alexandre Marsat

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