herd of beautiful domestic horses grazing on pasture in provence, france

Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- L’origine des chevaux domestiques est connue

Archéologie, paléogénétique et linguistique, il aura fallu pas moins de 162 scientifiques issus de disciplines diverses pour expliquer l’origine des chevaux domestiques. L’étude dirigée par le paléogénéticien Ludovic Orlando (CNRS et Université Toulouse 3) a donné le lieu précis : le nord du Caucase dans les steppes pontiques, il y a 2200 ans.

Une précédente étude avait pointé le site de Botaï en Asie centrale mais l’analyse ADN avait balayé cette hypothèse. Alors comme l’explique le communiqué du CNRS sur cette découverte : « Cette fois, l’équipe scientifique a donc entrepris de passer l’Eurasie toute entière au peigne fin : les génomes de 273 chevaux ayant vécu entre 50 000 et 200 ans avant notre ère ont été séquencés (…) avant d’être comparés aux génomes des chevaux domestiques modernes. »
Cette étude scientifique a été publiée dans Nature.

2- Les Vikings découvreurs de l’Amérique

Les Vikings ont posé le pied sur le sol américain cinq siècles avant Christophe Colomb. Plus exactement en 1021. C’est que révèle une nouvelle datation au carbone 14 d’objets en bois. Ces derniers ont été découverts à Terre-neuve dans l’Anse au Meadows connus pour avoir accueilli les Vikings. Un site canadien qui attire toute l’attention des archéologues depuis les années 1960 mais sans avoir de date précise de l’occupation par ce peuple scandinave.
En attendant, nous avons tous retenus 1492 comme l’année de la découverte de l’Amérique. C’est avec autant de précisions qu’une étude publiée dans la revue Nature indique que les Vikings étaient dans l’Anse aux Meadows en 1021 !

Une précision permise par un évènement cosmique comme l’explique Sciences et Avenir : « Une datation rendue possible grâce aux traces laissées sur les trois échantillons étudiés par une tempête solaire en 993 qui aurait produit un pic élevé de radiocarbone, dont la « signature » a été retrouvée dans des arbres du monde entier ».

Les chercheurs ont donc étudié le bois présent sur le site de l’Anse aux Meadows.
L’analyse des cernes de croissance des arbres utilisés pour le site de l’Anse au Meadows donnent la date précise de ce site : 1021. Les arbres possédaient alors 29 cernes supplémentaires après l’exposition à l’évènement cosmique. Les scientifiques indiquent même dans leur étude que, « sur la base de l’état de développement des cellules du bois initial et du bois final en lisière, on peut même déterminer la saison d’abattage précise. »

Et de conclure : « Avec d’autres événements de rayons cosmiques, cette caractéristique distinctive permettra la datation exacte de nombreux autres contextes archéologiques et environnementaux. »

3- Le Puma réapparaît à Rio

C’est une belle silhouette qui est passée devant les caméras de surveillance de la réserve naturelle de Burle Mark dans l’ouest de Rio de Janeiro : un puma concolor. Appelé aussi cougar ou « lion de montagne » pour ses dimensions pouvant atteindre 2,3 mètres et 70 kilos, ce puma avait disparu de Rio de Janeiro. Cela faisait pas moins de 90 ans que le grand félin n’y avait plus donné signe de vie.

Son retour daté de juin 2020 a été étudié par les scientifiques qui l’ont aperçu dans d’autres parcs de la mégalopole brésilienne. Et comme le révèle l’AFP dans une dépêche : « Il s’agit de la réapparition d’une espèce et pas seulement d’un individu, a assuré au journal Estadao le biologiste Jorge Pontes, qui a participé à l’étude. »

Alexandre Marsat

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