Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Les bébés partagent leur salive par amour

Ah les bébés, c’est tout mignon quand cela fait areuh areuh dans vos bras. Un peu moins quand ils en profitent pour venir étaler leur bave d’escargot dans le cou ou sur votre épaule. Pourtant c’est une preuve d’amour ! C’est ce que vient de démontrer une étude scientifique publiée dans Science par des chercheurs du MIT et de Harvard.
Ils précisent dans l’abstract de l’étude : « Les personnes dans des relations étroites partagent des ustensiles de cuisine, s’embrassent ou s’engagent dans d’autres interactions distinctives qui impliquent le partage de la salive. Nous avons constaté que les enfants, les tout-petits et les nourrissons en déduisent que les dyades (groupe de deux personnes) qui partagent la salive (par opposition à d’autres interactions sociales positives) ont une relation distincte ».
Finalement dès le plus jeune âge les enfants ont compris que le partage de salive est le symbole d’une grande proximité. On ne partage pas avec tout le monde sa cuillère, son verre ou un bisous Baveux ou non….

2- Un coléoptère bat le record de vitesse de vol en… ramant

Sur terre, on marche ; dans l’air, on vole ; dans l’eau, on nage ou on rame. Cette phrase est digne de la parodie de boys band par Charly et Lulu (le feu, ça brûle). Tout cela est d’une évidence foudroyante. Pourtant un coléoptère a décidé de ramer en volant. Une technique très efficace pour ce tout petit coléoptère d’à peine un demi-millimètre qui répond au nom de Paratuposa placentis. En réalisant des 8 lors de son vol comme on le fait avec des rames, il atteint des records de vitesse.

Cette observation réalisée par l’équipe d’Alexey Polilov, directeur du laboratoire d’entomologie de l’université Lomonossov, a donné lieu à la publication d’une étude scientifique dans Nature. Les auteurs précisent : « les coléoptères miniatures peuvent voler à des vitesses et des accélérations d’insectes trois fois supérieures à leur taille (…) Les ailes hérissées battantes suivent une boucle prononcée en forme de huit qui consiste en des coups sous-perpendiculaires de haut en bas suivis de claquements lors des inversions de course au-dessus et au-dessous du corps. » Le Monde propose de découvrir cette étude dans leur rubrique biologie.

3- Des pailles en or et argent vieilles de 5500 ans

Après l’interdiction des pailles en plastiques, on semble redécouvrir que l’on peut utiliser bien d’autres matières pour faire des pailles… Pourtant avant cette interdiction, certains auraient pu croire que les pailles étaient nées avec le plastique. Symbole d’un monde drogué au pétrole.

Une découverte archéologique nous amène à réfléchir sur tous les objets du quotidien que nous avons remplacé par cette matière. Les plus anciennes pailles étaient utilisées il y a 5500 ans ! Des pailles en or et en argent d’un mètre de long découvertes à la fin du XIXe siècle dans « le kourgane de Maïkop, l’une des plus célèbres tombes d’élite de l’âge du Bronze caucasien », comme le rappelle Sciences et Avenir. Présentées comme des sceptres, une nouvelle étude, publiée dans la revue Antiquity, démontre que ce sont des pailles. Elles ont servi à boire notamment de la bière.

Alexandre Marsat

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