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Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Une énorme réserve d’eau découverte sous l’Antarctique

C’est une découverte étonnante : l’Antarctique dissimule un très grand réservoir d’eau douce et saline.
Pour les profanes, il convient d’abord de rappeler la différence entre l’Arctique et l’Antarctique. Le pôle Nord nommé Arctique est composé majoritairement de banquise, un énorme glaçon au-dessus de l’eau (en dehors du Spitzberg et du Groenland). Quand elle fond, la banquise ne fait pas plus monter le niveau des océans que le glaçon celui de votre menthe à l’eau…
Dans cette actualité, il est question de l’Antarctique, ou encore pôle Sud ou encore continent austral. Un vrai continent recouvert à 80 % par une calotte glaciaire, avec des sommets frôlant les 5000 mètres d’altitude. Bref, la glace antarctique repose sur une couche de sédiments.

Des scientifiques américains ont découvert un immense réservoir d’eau sous ce continent. Une sorte de nappe phréatique mélangée à des sédiments sur un kilomètre d’épaisseur. Les chercheurs qui ont découvert son existence à l’ouest du continent austral pensent que d’autres réservoirs existent sous le pôle.
Or, l’impact de ces réservoirs peut être majeur car ils expliquent dans l’abstract de leur étude publiée dans la revue Science  qu’« ils ont le potentiel de moduler le flux de glace et les réactions biogéochimiques sous-glaciaires ».
A lire aussi dans Le Monde.

2- Le marsouin du Pacifique peut être sauvé

Le joli marsouin du Pacifique est une espèce en danger critique d’extinction. Avec un nombre de 10 survivants, l’espoir de voir l’espèce conservée en milieu sauvage est mince. Pourtant, des scientifiques considèrent que l’espèce peut encore être sauvée. Chose exceptionnelle au regard de la population !

Ce mammifère marin avait tout pour disparaître définitivement. Appelé aussi vaquita, il vit uniquement dans les eaux chaudes du Golfe de Californie au Mexique.  L’endroit est très apprécié des pêcheurs de crevettes comme le savent les fans de la série Narcos Mexico… Or les fin filets de cette pêche piège aussi les marsouins. Le tout conjugué à forte consanguinité liée à la faible population, l’espèce était vouée à disparaître.

Ce risque fatal de consanguinité vient d’être balayé par des scientifiques. Publiée dans Science début mai, leur étude précise : « Notre analyse suggère que la rareté historique du vaquita a entraîné une faible charge de ségrégation des variations délétères, réduisant le risque de dépression de consanguinité. De même, des simulations basées sur le génome suggèrent que le vaquita peut se rétablir si la mortalité des prises accessoires est immédiatement stoppée. »
Bref, pour sauver l’espèce, il faut rapidement agir sur la pêche. Si la pêche au filet est interdite là où marsouin du Pacifique est présent, le risque de disparition chute à 6%.

Alexandre Marsat

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