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1- Des thermes antiques découverts en Creuse

Évaux-les Bains porte bien son nom. Cette localité située en Creuse à la limite de l’Allier et du Puy-de-Dôme est connu pour ses sources thermales qui ont permis à son centre thermal de se spécialiser notamment dans le traitement des rhumatismes. Des bienfaits connus depuis l’époque antique il y a 2000 ans.
Ici se trouvaient des bains construits autour du Ier siècle.

Et si l’existence de thermes antiques étaient connus depuis le XIXème, c’est le projet d’agrandissement des thermes actuels qui a permis de mieux appréhender l’ensemble des thermes antiques jusqu’alors méconnu. Le projet nécessitant des fouilles préventives avant les travaux, les archéologues ont alors découvert un site bien plus important qu’imaginé. Comme le révèle l’Inrap dans un communiqué, on a pu « redécouvrir ces vestiges, mais également révéler l’existence de nouveaux espaces. »
Redécouvrir car les bains antiques avait déjà été découverts à l’occasion de la construction de l’actuel Grand hôtel au milieu du XIXe siècle. Édifié à l’emplacement des bains antiques, l’hôtel « refermera » alors cette richesse archéologique jusqu’aux fouilles préventives commencées en avril 2022.

L’Inrap précise que le site archéologique est constitué de plusieurs bassins rectangulaires et d’un bassin circulaire. Appelé caldarium, « au centre duquel trois sources d’eau très chaudes jaillissaient autour d’une colonne en marbre noir surmontée d’un chapiteau et d’une petite statue. Cette salle, la plus luxueuse des thermes, était vraisemblablement couverte par une coupole ornée de mosaïques de pierres et matériaux précieux de différentes couleurs ». Ces eaux chaudes alimentaient ensuite un tepidarium (eau tiède) jusqu’alors inconnu avec un dallage en calcaire en excellent état de conservation.
D’autres salles et extensions ont été découvertes ouvrant de nouvelles hypothèses sur l’usage et l’accès de ces thermes.
Photo Inrap.

2- Un moineau albinos observé dans les Deux-Sèvres

Un petit oiseau blanc. De quoi perdre les ornithologues amateurs car, en France, les oiseaux tout blanc sont rares. Rares mais pas inexistants. C’est le cas de ce moineau observé dans les Deux-Sèvres.
Oui, oui, un moineau. Même sans y être ornithologue, on se dit qu’il y a un problème. En fait, l’oiseau en question est un moineau friquet mais albinos.

L’observation réalisée par un particulier et relevé par le journal La Nouvelle République a trouvé son explication grâce au  Groupe ornithologique des Deux-Sèvres. Les ornithologues du groupement expliquent sur leur page Facebook :  » Les individus leuciques (partiellement albinos) sont relativement fréquents chez les Moineaux, mais l’albinisme (ici bien visible avec l’œil rouge) est en revanche un phénomène très rare ! »

L’occasion pour La Nouvelle République de rappeler que le moineau friquet est en danger et que le Groupe ornithologique des Deux-Sèvres mène un travail de conservation.

Vous pouvez voir la photo du moineau albinos sur la page Facebook du Groupement ornithologique.

Alexandre Marsat

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