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1- On sait d’où provient le liquide des femmes-fontaine

Ah les femmes-fontaine ! Passé le fantasme de lycéen ou la blague de cours d’école, c’est devenu l’objet d’études scientifiques depuis de nombreuses années. Car si le phénomène en étonne plus d’un, des chercheurs se sont penchés sur la provenance d’un tel liquide.

Les recherches qui ont été publiées dans la revue scientifique International Journal of Urology en aout 2022 permettent de mettre immédiatement fin à une légende urbaine. Non, le liquide des femmes fontaine n’est pas de l’urine qui serait expulsée avec le relâchement lié à l’orgasme. Pour autant ce liquide sort bien de l’urètre et non du vagin comme on le sait avec certitude depuis une dizaine d’années.

La vision toute masculine de la sexualité avait en effet considérée que cela correspondait à une importante éjaculation provenant du vagin. On croyait alors que cela était la même chose que le liquide épais et blanchâtre produit pendant l’éjaculation féminine. Une explication balayée il y a maintenant 15 ans.

Alors d’où vient ce liquide ? La récente étude prouve qu’il provient de la vessie sans être pour autant de l’urine. Bref, on  ne sait donc toujours pas ce que c’est. Et une part de mystère demeure sur les femmes-fontaine.

2- Et si les araignées rêvaient ?

Pour certains d’entre nous, elles peuplent nos cauchemars. Arachnophobe, s’abstenir… Une étude scientifique se penche sur le sommeil des araignées et il semble qu’elles dorment bel et bien. Entrant en sommeil paradoxal, elles pourraient même rêver.
Des chercheurs ont remarqué une agitation en observant des bébés araignées-sauteuses pendant leur repos. Elles bougent les pattes et leurs yeux effectuent des mouvements.

Les scientifiques qui ont publié le résultat de leur recherche dans la revue PNAS considèrent ainsi que les araignées entre dans l’équivalent d’un sommeil paradoxal. Cette activité pendant le sommeil est typique du sommeil paradoxal comme le rappelle Science Post : « De tels mouvements saccadés des membres sont en effet un marqueur du sommeil paradoxal, un état dans lequel la plupart des muscles du corps se relâchent, tandis que l’activité électrique du cerveau imite un état d’éveil. »

Une phase de sommeil paradoxale déjà observée chez les mammifères. Ceux qui ont des chiens savent bien que pendant leur sommeil, nos meilleurs amis à poils s’agitent : quand ils secouent leurs jambes, ils ne courent pas après un lapin mais sont en sommeil paradoxal. A moins qu’ils ne rêvent de chasse…

Dans leur étude, les scientifiques expliquent « on a émis l’hypothèse que les mouvements des yeux pendant le sommeil paradoxal étaient directement liés à la scène visuelle vécue pendant le rêve, ce qui soulève la question plus profonde de savoir si les araignées sauteuses peuvent avoir des rêves visuels. »

Le fait d’affirmer que les araignées ont un sommeil paradoxal ne fait pas encore l’unanimité dans la communauté scientifique. Après avoir prouvé qu’elles dorment bel et bien, il restera à définir si elles rêvent.
En attendant, les arachnophobes n’ont pas fini de faire des cauchemars.

Alexandre Marsat

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