Rien ne vous interdit de grignoter une tablette de chocolat pendant la lecture de cet article, cela fait du bien, semble-t-il. Le chocolat… On vante ses vertus autant qu’on le diabolise…  Alors, est-il bénéfique ou maléfique ? Ou… les deux ?

Le chocolat contient autour de 550 calories pour 100 grammes, avec sucres et lipides. Alors forcément, si vous en abusez, l’aiguille de votre balance ne sera pas à votre avantage. En moyenne, les Français en mangent 7 kilos par an. C’est beaucoup, mais cela reste raisonnable. Consommé de manière abusive, il a la réputation de donner des crises de foie. C’est un mauvais procès fait au chocolat, car s’il a des fibres, cela ne sera pas suffisant pour courir aux toilettes. En revanche, si à Pâques comme à Noël vous abusez des différents mets, vins et friandises, votre estomac vous le fera payer..
Et pas besoin de préférer le chocolat noir au chocolat au lait. Les deux ont la même valeur énergétique. En revanche le noir a plus de gras quand le lait a plus de sucre. Gras ou sucre, faites votre choix.

Utile pour les révisions et contre la dépression ?

On trouve toujours une bonne excuse pour dévorer une tablette : elle nous remonte le moral, nous maintient en forme… C’est assez juste, car le chocolat contient du magnésium, toujours utile en période de travail intense, et du tryptophane. Derrière ce mot savant se cache un acide aminé utile à la synthèse de la sérotonine. Cette hormone dite du « bonheur » permet de réguler de nombreuses activités physiologiques : sommeil, dépression, agressivité, humeurs.  De très nombreux aliments, des produits laitiers au riz, en passant par la viande, contiennent du tryptophane. Mais ce n’est pas cela qui nous rend  accro. La responsable est l’anandamide, une molécule cannabinoïde qui, comme le cannabis, peut exacerber les sensations et procurer de l’euphorie. Et donc générer (rarement) une addiction.

Parmi les autres avantages à mettre en avant, il y a la présence d’antioxydants, qui ralentissent le vieillissement. Ainsi que de la théobromine, un stimulant qui agit positivement sur le cerveau et le cœur. Des effets bénéfiques, à condition de ne pas en abuser. Mieux vaut éviter l’addiction.  

Alexandre Marsat

Cet article est issu du livre 100 Fake news face à la science publié par Curieux chez First éditions

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