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1- L’eau de pluie serait à l’origine de la vie

La pluie c’est la vie. Si la rentrée de septembre nous a réservés un temps digne d’un mois de novembre à Brest ou à Bordeaux, la pluie est à l’origine de la vie. De quoi nous rassurer entre deux rayons de soleil. C’est ce que révèle une étude scientifique publiée dans la très sérieuse revue Science Advances.

Remontons aux origines de la vie. Comment la vie a-t-elle pu naître sur Terre ? Si cela peut être une question philosophique, c’est avant tout une question scientifique qui passionnent nombre de chercheurs et chercheuses depuis toujours. Il est admis pour beaucoup que tout commence avec des coacervats. Ces derniers, « des agrégats moléculaires » sont « formés de substances de masse moléculaire élevée qui s’associent, en milieu aqueux, pour former des gouttelettes microscopiques », comme l’explique l’ENS Lyon.

Ces coacervats capables de concentrer des oligonucléotides « représentent des modèles viables de protocellules qui auraient pu exister à l’origine de la vie », comme le précisait le CNRS à l’occasion d’une publication sur ces derniers.

Mais pour certains scientifiques, les coacervats sont trop instables pour avoir lancé un processus permettant le développement d’êtres vivants.
Dans l’étude qui nous intéresse, publiée fin aout, les scientifiques émettent l’hypothèse que la pluie aurait pu stabiliser ces coacervats. Dans l’étude, ils résument : « nos expériences suggèrent que les gouttelettes de coacervat peuvent être stabilisées contre la coalescence (réunion d’éléments) dans l’eau douce à faible teneur en sel, comme l’eau de pluie, et ce mécanisme suggère un scénario prébiotiquement plausible pour arrêter la coalescence des protocellules à base de coacervat. »
Si les singes ne sont pas nos ancêtres, pour briller dans les soirées en ville vous pourrez dire que nous descendons tous des coacervats. Il vous reste à bien les définir…

2- Les gorilles nous apprennent quelles plantes utiliser en médicaments

Les grands singes que sont les gorilles des plaines occidentales du Gabon pourraient nous dévoiler quelques plantes aux propriétés médicinales inconnues par les médecins. Il faut dire que le gorille est un grand connaisseur de plantes. L’animal est un folivore et un frugivore, c’est-à-dire qu’il se régale de feuilles en tout genre et de fruits. 

Mieux, pour les scientifiques qui ont publié les résultats de leur recherche sur les plantes sélectionnées par le gorille dans la revue Plos One, ces plantes pourraient être une solution contre la résistance aux antimicrobiens.
Le gorille qui est fortement exposé à E.Coli ne déclare pas les symptômes habituels de cette bactérie. Les chercheurs ont alors émis l’hypothèse qu’il pourrait se protéger en consommant certaines plantes. En interrogeant les pratiques des guérisseurs locaux dans les villages voisins, ils ont découvert que la médecine traditionnelle utilise les mêmes plantes que les gorilles contre différents symptômes. Il s’agit notamment du fromager, du figuier, de l’iroko (ou teck africain) et de l’arbre à pain.

Pour l’anthropologue et auteure de l’étude, Joanna Setchell, interrogée par la BBC, cela suggère « que les gorilles ont évolué pour manger des plantes qui leur sont bénéfiques et met en évidence les énormes lacunes dans notre connaissance des forêts tropicales d’Afrique centrale ».

Alexandre Marsat

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