spiderSpider and spider web on green leaf in forest, Spiders have fangs that inject poison into their prey, and most kinds spin webs in which to capture insects.

Chez les araignées Pisaurina mira la femelle a pris pour habitude de dévorer le mâle après l’accouplement. Pour contrer ce cannibalisme sexuel, le mâle a mis au point une technique : le bondage

Arachnophobe s’abstenir ! Les scientifiques, qui savent réaliser des parallèles avec le sexe et la séduction quand ce n’est pas avec l’alcool, ont enquêté sur le bondage !

Et pas n’importe quel bondage. Cela concerne les araignées. Pas étonnant quand on connaît la facilité avec laquelle celles-ci réussissent à tisser leur toile de fils aussi fins que solides. Ou comment joindre l’utile à l’agréable (?).

Mais attention, pour ce bondage d’un genre bien particulier exercé par les maîtres du genre, il va falloir utiliser le masculin. Ce sont les araignées mâles qui viennent tisser leur toile autour de la femelle. Encore une preuve de tentative de domination d’un sexe sur l’autre ?

Pas du tout. Au contraire. Le pauvre mâle n’a trouvé que cela pour se protéger de l’humeur dévorante de sa femelle. Celle-ci a en effet pour habitude de croquer (au premier sens du terme) le mâle après l’acte sexuel et même parfois avant.
Les techniques déjà observées chez les mâles araignées sont aussi étonnantes que dangereuses. La plupart des mâles attendent que la femelle soit en train de manger pour lui sauter dessus et repartir aussi sec.
Plus « romantique », certains viennent avec un petit cadeau à manger pour ne pas devenir eux-mêmes le festin de leur partenaire.

Mais les mâles Pisaurina mira ont trouvé une parade beaucoup plus sûre pour s’accoupler sans danger grâce au bondage. Ce sont des chercheurs américains de l’Université du Nebraska qui ont révélé ces pratiques avec des méthodes d’enquêtes assez surprenantes. Le quotidien suisse LeTemps.ch explique la technique : « Ils ont empêché certains mâles d’attacher leur partenaire, (…) avec du silicone pour bloquer les appendices d’où sort la soie de ces araignées. Comme attendu, les mâles qui ne pouvaient pas produire de soie ont été dévorés beaucoup plus souvent que les autres ».

Sympa les chercheurs !

Ne comptez pas sur le mâle pour détacher sa partenaire, il en profite pour sauter sur une autre toile et s’accoupler à nouveau.

Cette vidéo relayée par le New York Times montre comment le mâle procède. Évanouissement assuré pour les arachnophobes qui seraient parvenus jusqu’au bout de cet article.

Alexandre Marsat

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