Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1-Les chats se protègent des moustiques

Mais pourquoi diable ces boules de poils aux dents acérées boulottent de l’herbe dès qu’ils le peuvent ? Si vous aussi vous demandez pourquoi votre matou aime l’herbe à chat, voici une étude scientifique qui apporte une réponse. Tout d’abord il faut rappeler que l’herbe à chat n’est pas n’importe quel bout de verdure comme le fait le passionnant blog Binette et jardin du Monde : « L’herbe aux chats est aussi appelée cataire (Nepeta cataria), menthe aux chats ou encore chataire. (…) Le composé organique, le népétalactone, que contient la plante agit sur le chat au niveau de son système nerveux en déclenchant des phéromones sexuelles, un peu comme un excitant qui aurait des effets hallucinatoires. »

Publiée par des chercheurs japonais dans la revue scientifique Iscience, les scientifiques mettent en avant un autre intérêt pour les félins : « L’herbe à chat (Nepeta cataria) et la vigne argentée (Actinidia polygama) produisent des iridoïdes aux effets répulsifs contre les arthropodes ». Comme des fins connaisseurs des plantes médicinales, les chats se roulent et se frottent à ces végétaux car ils s’appliquent ainsi sur les poils des iridoïdes qui vont éloigner les insectes et notamment les moustiques aux indésirables piqûres. La mastication, elle permet d’accentuer ce phénomène.
Bon de là à vous rouler dans l’herbe à chat pour vous enduire de répulsifs… il ne faut pas exagérer.

2- Une nouvelle population d’ours polaire

Au milieu de toutes les mauvaises nouvelles liées au changement climatique, c’est une actu positive que l’on bien retenir. Si l’ours polaire est menacé à cause de la fonte des glaces, des chercheurs entretiennent (le mince ?) espoir de voir l’espèce sauvée grâce à une nouvelle population d’ours polaire découverte au Groenland. Ces ours qui sont bloqués depuis plusieurs siècles dans le sud-est du Groenland pour des raisons géographiques savent chasser. La dépêche AFP qui relaie cette découverte explique que cette population « utilise, elle, les blocs se détachant des glaciers d’eau douce. »

Les résultats de l’observation des scientifiques est publiée dans Science et fait même la Une du magazine du 17 juin 2022.
Le mieux pour sauver cette espèce (et bien d’autres) est de lutter efficacement contre le changement climatique.

3- Une civilisation antique découverte au cœur de l’Amazonie

C’est le type de découverte qui permet de démontrer qu’il y a encore beaucoup à découvrir dans notre monde et ce pour de nombreuses générations de scientifiques. Ainsi, une civilisation antique inconnue a été repérée au fond de l’Amazonie. Si la découverte n’est pas seulement une magnifique découverte archéologique, c’est que l’on croyait qu’aucun peuple n’avait habité l’Amazonie avant la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Géo précise : « les chercheurs pensaient qu’avant l’arrivée des Européens au XVIe siècle, tous les Amazoniens vivaient en petites tribus nomades et avaient peu d’impact sur l’environnement qui les entourait ».

Or, cette civilisation est datée de 1500 ans ! Grâce à la télédétection, les chercheurs ont repéré deux cités avec des fortifications et des pyramides coniques au cœur de la Bolivie mais aussi des routes et des canaux.
La découverte a fait l’objet d’une publication scientifique dans Nature.

Alexandre Marsat

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