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1- Le houblon pourrait aider à limiter les symptômes d’Alzheimer
Si certains titres de presse ont osé « la bière soigne Alzheimer », cette actualité est bien plus sérieuse qu’il n’y paraît. On savait déjà que les fleurs de houblon (leurs extraits) ont une action positive sur les fonctions cognitives.
Une équipe de chercheurs italiens ont alors décidé d’investiguer cette piste pour limiter le développement d’Alzheimer. Ils ont publié les résultats de leur recherche dans la revue ACS chemical neuroscience. Ils précisent dans le communiqué qui accompagne la publication de leur étude : « Lors de tests, ils ont découvert que les extraits avaient des propriétés antioxydantes et pouvaient empêcher les protéines bêta-amyloïdes de s’agglutiner dans les cellules nerveuses humaines. L’extrait le plus réussi provenait du houblon Tettnang, présent dans de nombreux types de bières blondes et de bières plus légères. Lorsque cet extrait a été séparé en fractions, celui contenant un niveau élevé de polyphénols a montré l’activité antibiotique et anti-agrégation la plus puissante. Il a également favorisé les processus qui permettent au corps d’éliminer les protéines neurotoxiques mal repliées. »
Anne Robert qui a travaillé sur le lien entre le cuivre et la maladie d’Alzheimer dont l’étude avait été aussi publiée dans ACS chemical neuroscience explique à Curieux le rôle des plaques amyloïdes : « elles sont constituées de peptides, les β-amyloïdes, issus de la dégradation d’une protéine membranaire des cellules nerveuses saines. Chez les malades, ces « déchets » ne sont plus éliminés et s’agrègent pour former progressivement, entre les neurones, une structure filaire chimiquement adhésive. Si les raisons de cette accumulation nous échappent, nous savons que ces structures piègent une quantité élevée d’ions cuivre, fer et zinc qui en assurent la cohésion ».
Même si nous sommes en pleines fêtes, il ne faudrait pas croire que la (sur)consommation de bière est bonne pour la santé. En revanche, on ne dira jamais assez que, pour Alzheimer comme pour toutes les maladies, l’identification la plus précoce possible des maladies permet une meilleure prise en charge.
C’est d’autant plus important pour Alzheimer que les symptômes de cette maladie neurodégénérative apparaissent après qu’elle se soit déjà installée, parfois plusieurs années après.
2- Des panneaux solaires ultrafins pourraient révolutionner la production d’énergie
A l’heure où nous cherchons tous comment réaliser des économies d’énergie, le MIT, Massachusetts Institute of Technology, apporte un début de réponse très encourageant.
Si la France a un grand retard dans le déploiement des panneaux photovoltaïques, la recherche avance vite avec la mise au point de ces panneaux solaires ultrafins et aussi résistants aux intempéries. C’est là un point de blocage important pour les particuliers qui craignent de voir leurs (couteux) panneaux endommagés par la grêle.
Ces « panneaux » ont l’avantage d’être facilement déployables. Le MIT précise dans leur communiqué : « Ces cellules solaires durables et flexibles, beaucoup plus fines qu’un cheveu humain, sont collées sur un tissu solide et léger, ce qui les rend faciles à installer sur une surface fixe. Ils peuvent fournir de l’énergie en déplacement en tant que tissu d’alimentation portable ou être transportés et déployés rapidement dans des endroits éloignés pour une assistance en cas d’urgence. Ils pèsent un centième du poids des panneaux solaires conventionnels, génèrent 18 fois plus d’énergie par kilogramme et sont fabriqués à partir d’encres semi-conductrices utilisant des procédés d’impression qui pourront être adaptés à l’avenir à une fabrication à grande surface. »
Alexandre Marsat