On ne demande pas l’âge des demoiselles ! Nous le savons tous. Mais celles-ci sont un peu particulières. Les étoiles, c’est un peu comme les reines mères des systèmes
planétaires.

Car chacune de ces planètes gravite autour d’une étoile. La nôtre, c’est le Soleil. C’est pour cela que l’on parle de système solaire. L’étoile est à ce point incontournable pour un système planétaire qu’elle naît juste avant ses planètes.

Il convient en effet de bien distinguer une planète d’une étoile. Le mot planète vient du grec planêtês astêrês, qui signifie « astres en mouvement », en opposition à l’étoile que, depuis notre planète, l’on voit fixe dans une sorte de lévitation où elle tourne sur elle-même pour des raisons que nous verrons plus tard, car essentielles à la détermination de leur âge.
Masse de plasma, le centre de l’étoile atteint une telle température qu’elle crée des fusions nucléaires surpuissantes (par fusion de son hydrogène), comme nous l’observons à la surface du Soleil sur les images télescopiques.

Alors que la densité d’une étoile est très importante, elle ne « s’effondre » pas, parce qu’elle est maintenue par ces réactions qui dégagent une énergie faramineuse. L’opposition des deux éléments permettant un équilibre dit hydrostatique.

234 milliards d’étoiles

Notre Soleil est évidemment très connu des astrophysiciens, puisque « facilement » observable. On sait que son diamètre est de 1,5 million de kilomètres (loin derrière les plus grosses étoiles comme Antarès) et qu’il est âgé de 4,55 milliards d’années.
Il lui reste autant d’années à vivre, car une étoile vit selon la consommation de son énergie. Si on connaît l’âge du Soleil avec précision, c’est parce qu’on a pu l’évaluer à partir de l’étude des météorites tombées sur Terre.

Pour les autres étoiles, au nombre impressionnant de 234 milliards, la datation est plus compliquée. On estime leur âge à partir des photons (la lumière) émis lors des réactions nucléaires. Plus elles sont denses et leur diamètre important, plus elles consomment donc leur énergie pour se maintenir sur ce fameux équilibre hydrostatique. La température de la lumière émise permet alors d’évaluer leur âge à l’aide d’un diagramme, dit de Hertzs-prung-Russell, qui classe ces étoiles.

Et comme ce sont des demoiselles un peu particulières, elles ne nous en voudront pas si nous nous trompons de quelques millions d’années.

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