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1- Un couloir caché dans la pyramide de Khéops

C’est le rêve de tout fan d’égyptologie : qu’une découverte ait lieu dans un endroit déjà passé mille fois à la loupe par les archéologues. C’est le cas cette semaine avec la pyramide de Khéops. L’une des pyramides les plus connues du grand public située au cœur de la nécropole de Gizeh sur la rive gauche du Nil tout près du Caire. Longue de 230 mètres et haute de 146 mètres, elle est aussi nommée LA « Grande pyramide d’Égypte ».
Considérée comme l’une des Sept merveilles du monde, elle a été fouillée et décrite de nombreuses fois depuis 300 ans. Alors comment trouver quelque chose de nouveau dans cette pyramide construite il y a 4500 ans ?

Ce type de pyramides garde précieusement de nombreux secrets et notamment leurs accès. Et il aura fallu attendre les technologies de pointe du XXI eme siècle pour réaliser de nouvelles découvertes. C’est le cas avec le projet ScanPyramids utilisant la tomographie muonique qui avait révélé en 2016 que Kheops renfermait des cavités inconnues. 

Coordonné par les chercheurs de l’Université du Caire et de l’Institut français Heritage, Innovation, Preservation (HIP), ScanPyramids précise : « Radiographie par muons – des particules cosmiques – thermographie infrarouge, photogrammétrie, scanner et reconstruction 3D : les technologies les plus innovantes vont être utilisées par des chercheurs de réputation internationale et trois grandes universités, celles du Caire, de Québec et de Nagoya au Japon, pour sonder, sans y percer le moindre orifice, le cœur des plus grandes pyramides d’Égypte ».

Une belle promesse tenue à Khéops avec l’officialisation en ce mois de mars 2023 de la découverte d’un couloir de 2 mètres de large et 9 mètres de long sur la partie nord de la pyramide.

Pour Zahi Hawass, l’archéologue à la tête du projet, cité par l’AFP,  il est « fort possible que le tunnel protège quelque chose. A mon avis, il protège la véritable chambre funéraire du roi Khéops ». Une découverte pleine de nouvelles promesses.

A lire, l’étude scientifique publiée dans Nature communications consacrée à la découverte.

2- Onze minutes d’activité pour vivre plus longtemps

Onze minutes. Onze petites minutes. Voici la durée où nous devons bouger notre corps pour limiter la survenue de maladies qui font diminuer notre espérance de vie. A force de campagne de prévention, on avait bien compris que le sport ou plutôt l’activité physique (AP comme disent les experts) est bénéfique pour la santé.

Des scientifiques de l’Université de Cambridge ont voulu mesurer ces bienfaits. Leur étude publiée dans le bien nommé British Journal of Sports Medicine a étudié les effets de l’activité sportive sur pas moins de 30 millions de personnes. Cette étude qui a analysé plusieurs études scientifiques (méta-analyse) révèle qu’une activité physique modéré d’en moyenne 11 minutes par jour « suffit à réduire de 17 % le risque de développer une maladie cardiaque ou un accident vasculaire cérébral et de 7 % le risque de cancer », comme le pointe un article de la BBC. Globalement cette petite heure hebdomadaire diminue de 23% les risques de mort prématurée.

Si vous êtes absolument sédentaire et inactif, vous n’avez pas besoin de vous lancer des objectifs insurmontables. Commencez par un peu de vélo ou même de marche à pied, voire de jardinage.

Et pour en savoir plus sur l’activité physique, vous pouvez vous rendre sur la page du site de l’OMS consacrée au sujet ou bien lire son rapport « Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé ».

Mais n’oubliez pas de bouger après la lecture.

Alexandre Marsat

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