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1- Des couches culottes dans le béton des maisons

Les jeunes parents le découvrent très vite. Les couches vont les occuper jour et nuit. Et même la poubelle va vite déborder devant l’ampleur de la consommation en couches d’un bébé. Entre le premier jour et l’âge de propreté, un enfant va utiliser autour de 5000 couches. Une plongée directe dans notre monde de consommation et de production de déchets.
Plusieurs initiatives sont menées ici ou là pour recycler ce volume impressionnant de couches (Comme Mundao en Gironde qui propose des couches compostables) mais la dernière en date pourrait bien retenir l’attention de tous.

Rien qu’en France, les couches culottes représentent 350 000 tonnes de déchets à traiter chaque année. Alors pourquoi ne pas les faire disparaître dans le béton, matériaux très polluant lors de la fabrication.

C’est cet objectif que se sont donnés des chercheurs indonésiens et belges de l’université de Kitakyushu au Japon. Après avoir testé plusieurs modes de production, ils ont publié les résultats de leur recherche dans la revue scientifique Scientific reports

Dans leur expérience grandeur nature, les couches sont lavées, puis séchées et déchiquetée avant d’être mélangées aux autre matériaux du béton : granulats, ciment, sable et eau. Et c’est ainsi qu’une maison de 36 mètres carrés a été construite. Dans ce prototype, les couches représentent 1,73 mètres cubes des 22,79 mètres cubes du béton (soit 7,6%). C’est essentiellement le volume du sable qui a été remplacé par les couches avec des différences selon les parties de béton. Les murs pouvant avoir une proportion plus élevée de couche que les poutres devant supporter une pression plus importante.

Confiants dans le développement de leur méthode de construction, les chercheurs concluent leur étude par un conseil : « Pour aborder les matériaux dans une application plus large et dans une utilisation massive, il faut impliquer les parties prenantes pour le traitement des déchets tels que la collecte des déchets des ménages et le lavage des déchets de couches jusqu’à la désinfection ».

A quand le développement de crèches en couche de bébé ? La boucle serait bouclée…

2- L’oreille gauche décuple le plaisir

Oui, on sait que le lobe de l’oreille peut être une zone érogène mais le plaisir dont on parle ici correspond à une bonne nouvelle. Celle-ci est encore plus appréciée si elle passe par l’oreille gauche. Pour réaliser cette étonnante distinction, des chercheurs suisses ont examiné par IRMf (imagerie par résonance magnétique fonctionnelle) l’activité du cerveau à l’écoute de rires ou de vocalisations positives (comme les sons érotiques).

Les résultats de l’étude ont été publiés dans la revue scientifique Frontiers in neuroscience.

Dans un communiqué, Sandra Da Costa, première auteure de l’étude précise : « Ici, nous montrons que les vocalisations humaines qui suscitent des expériences émotionnelles positives produisent une forte activité dans le cortex auditif du cerveau lorsqu’elles proviennent du côté gauche de l’auditeur. Cela ne se produit pas lorsque des vocalisations positives viennent de l’avant ou de la droite ».

Vous avez une bonne nouvelle à annoncer ? Passez par la gauche…

Alexandre Marsat

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