Asian tiger mosquito or forest day mosquito, Aedes albopictus (Stegomyia albopicta),

Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Des scientifiques ont créé un répulsif efficace à 99% contre les moustiques

Nous sommes entrés dans la saison des moustiques. Et on va en avoir jusqu’au mois d’octobre car les espèces se succèdent pour nous pomper, en finissant par le moustique tigre plus tardif. Eh oui, vous pouvez croiser le vol de 65 espèces différentes en France dont 36 rien que dans le Sud-Ouest de la France comme nous le précisions ici.

Les chercheurs qui ont dévoilé leur recherche sur le sujet ont donc le sens du timing. Il est fort à parier que leur étude scientifique va plaire au plus grand nombre à l’heure où les moustiques pourrissent nos premiers apéros.
D’autant plus qu’il est important de rappeler comme l’explique l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine qu’ « il n’existe malheureusement pas de solution miracle sans risque pour la santé pour éviter les piqures de moustique ». Sans oublier de rappeler que les produits que vous trouvez sur le marché sont peu efficaces si ce n’est pour les marges bénéficiaires…

Les chercheurs de l’Université hébraïque d’Israël ont déclaré avoir mis au point un répulsif qui protège la peau des piqûres à 99%. C’est une sorte de camouflage chimique ou de barrière chimique à base de nanocristaux de cellulose. Dans un communiqué de presse accompagnant la publication de leur étude dans la revue scientifique PNAS Nexus, le principal auteur, le professeur Jonathan Bohbot, précise :  « La combinaison des CNC avec l’indole anti-moustiques a confirmé son excellent potentiel en tant que prévention sûre et durable des moustiques ».
L’odeur de la peau est camouflée par le produit et ce répulsif agit bien plus longtemps que tous les répulsifs connus aujourd’hui.

Voici les moustiques prévenus. Ils n’auront pas notre peau. Mais il faudra attendre l’année prochaine pour voir ce produit arriver éventuellement sur le marché.

2- L’éponge n’est plus notre (première) cousine

Bob l’éponge n’est finalement pas notre lointain cousin. Ou plutôt notre premier cousin car dans l’histoire de l’évolution, les espèces animales ont les mêmes ancêtres. Pour les chercheurs qui travaillent sur ce type d’histoire génétique, la séparation entre les espèces animales s’était faite avec l’apparition des éponges. Eponges qui sont donc nos premières cousines : ce qui veut dire qu’on ne descend pas d’elle.

Mathilde Fontez précise sur France Info : « Il y a 800 millions d’années, lorsque les organismes à plusieurs cellules sont apparus, ils se sont séparés : d’un côté, ont évolué tous les animaux, dont nous. Et de l’autre, des animaux très différents, comme les éponges ».

Mais une nouvelle étude scientifique publiée dans Nature dévoile que cette première cousine est une sorte de méduse (une cténophore) et non l’éponge.

Petit rappel, à l’occasion de cette actualité de cousinade : l’homme ne descend pas du singe mais le singe est un cousin. Prenez l’exemple de votre famille, avec vos cousins vous avez les mêmes ancêtres. Et vous ne descendez pas de vos cousins… Si ce n’est pas suffisamment clair, vous pouvez (re)lire l’article de Curieux : Non, l’homme ne descend pas du singe !

Alexandre Marsat

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