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1- Et si des dinosaures avaient vécu sous terre ?

Quand on pense dinosaures, on imagine de lourds et énormes bêtes sur terre, plus rarement dans les airs (à tort) et encore moins dans les eaux. Il faudra peut-être élargir encore plus notre imagination avec des dinosaures vivant sous terre ! Et on ne parle pas de l’ancêtre des vers de terre mais d’un d’un dinosaure de 3 à 4 mètres de longueur pour un poids de plus de 300 kilos. Plus exactement de Thescelosaurus neglectus découvert il y a 30 ans et ayant vécu à la fin du crétacé comme les tyrannosaures (il y a 66 millions d’années) en Amérique du Nord. Un fossile de cette espèce herbivore est conservé en Caroline du Nord où il est étudié sous toutes les coutures.

C’est une nouvelle étude de son crâne qui permet d’émettre l’hypothèse qu’il vivait une partie du temps sous terre. Cette hypothèse a pu voir le jour en enquêtant sur ses bulbes olfactifs et son oreille interne. Cela a donné lieu à une publication dans la revue Scientific reports. David Button qui a réalisé cette étude explique dans un communiqué de presse de l’Université de Bristol que les bulbes olfactifs « étaient relativement plus gros que ceux de tous les autres dinosaures que nous connaissons jusqu’à présent, et semblables à ceux des alligators vivants, qui peuvent sentir une goutte de sang à des kilomètres de distance. »

Par ailleurs le paléobiologiste précise :  « Le Thescelosaurus a peut-être utilisé son odorat tout aussi puissant pour trouver des aliments végétaux enfouis comme des racines et des tubercules. Il possédait également un sens de l’équilibre inhabituellement développé, ce qui l’aidait à déterminer la position de son corps dans l’espace 3D, une autre caractéristique que l’on retrouve souvent chez les animaux fouisseurs. »

Ce dinosaure pourrait aussi être doué de fossorialité comme ses ancêtres de la famille des Thescelosauridés. La fossorialité est la capacité à creuser et à vivre sous terre.

C’est une nouvelle piste à… creuser pour les paléontologues.

2- Les chats communiquent avec des signaux chimiques

Les mèmes humoristiques qui montrent les chats dirigeant le monde n’ont pas fini de tourner sur les réseaux sociaux. Voici une nouvelle étude qui dévoile que les chats sont des pros de la communication non verbale. Pour cela, ils utilisent leurs glandes anales et les odeurs qu’elles peuvent émettre. Des odeurs indétectables pour les êtres humains…

Les chercheurs de l’université US Davis en Californie ont publié le résultat de leurs recherches dans la revue Scientific reports. Ils précisent dans un communiqué que « l’odeur des chats provient d’un mélange de composés organiques volatils, notamment des aldéhydes, des alcools, des esters et des cétones. (…) Ces odeurs sont importantes dans le comportement et la vie sociale des chats. Ils marquent le territoire, attirent les partenaires et repoussent les rivaux. »

C’est le microbiome des glandes anales composé de différentes bactéries qui permet l’émission de ces odeurs. La composition de ces bactéries est différentes d’un chat à l’autre. Cette communication par signaux chimiques se retrouve chez d’autres mammifères comme les chiens, les renards, les hyènes, etc.

Alexandre Marsat

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