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1- Chez les éléphants, tout le groupe soutien les orphelins

Les éléphants sont des êtres très sociaux. Finalement peut-être autant voire encore plus que les humains si on en croit cette étude scientifique publiée dans Communications Biology mi-juillet. Selon les observations des scientifiques, les éléphanteaux qui ont perdu leur mère parviennent à passer cette épreuve qui peut générer du stress grâce au soutien du groupe.

Un stress qui, chez les vertébrés, s’expriment par la production d’hormones glucocorticoïdes dans la circulation sanguine par les glandes surrénales. Les individus de la même espèce permettent de jouer le rôle de « tampon social » (selon l’expression des chercheurs) par leur soutien, ce qui limite le stress. Ce dernier qui s’exprime régulièrement chez les jeunes individus dans les différents évènements du quotidien. Les éléphanteaux trouvent alors le réconfort nécessaire grâce à leur mère auprès de laquelle ils peuvent demeurer longtemps.

Jenna Parker de la Colorado State University qui a piloté cette étude précise dans une dépêche AFP : « Quand on observe un troupeau, on se rend compte à quel point la famille compte. Les membres sont toujours côte-à-côte – les petits rarement à moins de dix mètres de leur mère – ils se touchent quand ils mangent, se reposent, surveillent les allers et venues… Et les cérémonies de retrouvailles élargies à tout le groupe, après des séparations de quelques heures seulement, sont incroyables »

Dans le cas des orphelins, c’est tout le groupe qui va alors soutenir les jeunes et sécuriser leur environnement.

Pour arriver à une telle conclusion, les scientifiques ont mesuré chez les éléphanteaux orphelins et non orphelins (chez un groupe d’éléphants du Kenya) la production d’hormones glucocorticoïdes dans leurs excréments. Ils n’ont trouvé aucune différence entre les deux. 

2- Incroyable scène entre une plante et une guêpe capturées dans l’ambre

Décidément, l’ambre recèle de nombreuses découvertes. Cette pierre est un fossile de l’oléorésine des conifères. Des insectes et des petits animaux pouvaient se trouver piégés par cette résine qui alors se fossilisa avec le temps. C’est le cas avec ces escargots pris dans la (future) ambre en train de naître il y a 99 millions d’années comme nous vous le présentions dans Curieux. L’avantage de l’ambre est en effet de conserver en très bon état des espèces. Et ce dans leur quotidien de vie avant d’être piégées il y a entre 5 et 130 millions d’années.
Piégées comme cette guêpe parasite et une plante jusqu’alors inconnues. Cette plante à fleurs âgée de 30 millions d’années a fait l’objet d’une étude scientifique publiée dans la revue Historical biology où elle a été décrite.

La guêpe était elle aussi inconnue et les deux espèces interagissent dans cette scène « capturée » par l’ambre en République dominicaine, observable sur ce cliché. Pour les scientifiques, la guêpe semblait venir vers la plante. L’entomologiste de l’Oregon state university, George Poinar Jr, principal auteur de l’étude précise dans un communiqué : « j’ai l’impression que dans ce cas, la guêpe a été attirée par la fleur, soit pour obtenir du nectar, soit pour tenter de déposer un œuf sur la capsule qui contient la larve de mouche ».
Le scientifique n’hésite pas à comparer cette ambre à une œuvre d’art.

Alexandre Marsat

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