Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Des pilules qui remplaceront le sport ?

Vous rêvez de pouvoir faire travailler vos abdos tout en sirotant une bière, accompagnée de chips, installé dans votre canapé en train de regarder des séries ? Oui, on en rêve tous. Et les scientifiques tiennent peut-être une solution pour réaliser notre rêve.
Une équipe de chercheurs japonais a planché sur une pilule qui pourrait remplacer le sport. Travaillant sur la masse musculaire, ils ont découvert une molécule (locamidazole) qui permet de tromper le muscle en lui faisant croire qu’il est sollicité dans le cadre d’une activité physique.

Leur étude a été publiée en aout 2022 dans Bone research. Les scientifiques expliquent : « L’administration (sur des souris) de ce médicament a amélioré la fonction locomotrice, les muscles et les os étant considérablement renforcés. » On parle bien de médicaments car les chercheurs ciblent les personnes qui ont des problèmes de locomotion et ne peuvent pas avoir de pratique sportive.

Cette découverte fait suite à de nombreuses études recherches scientifiques sur le sujet. En 2015, une étude faisait le point dans la revue scientifique Trends in Pharmacological Sciences sur les différentes recherches autour de telles pilules

La même année, une étude publiée dans Nature Cell Biology dévoilait alors que deux molécules permettait de transformer la mauvaise graisse en bonne graisse. Les chercheurs souriaient en disant que cela permettrait de ne plus faire du sport pour maigrir

Revmed, La Revue médicale suisse n’avait pas hésité à commenter ainsi cette information : « Elle nous fait réagir sur l’importance de promouvoir en premier lieu des moyens de prévention tels que l’activité physique, dont les effets bénéfiques sur la santé sont incontestables, et constitue le meilleur médicament à disposition. »

Voilà, finalement si vous pouvez vous lever de votre canapé, profitez-en pour aller courir…

2- La Lune formée en quelques heures

C’est une découverte surprenante pour les amateurs d’astrophysique. La Lune aurait pu se former en seulement quelques heures. Une sorte de bigbang en accéléré. C’est une étude pilotée par des chercheur de la Nasa qui dévoile cette recherche dont les résultats ont été publiés par The Astrophysical Journal Letters au début du mois d’octobre.
Jusqu’ici et depuis les années 1970, comme le rappelle Le Figaro, « un consensus existe parmi les scientifiques qui affirment que la Lune serait née il y a 4,5 milliards d’années, à la suite d’un impact entre la Terre et une protoplanète de la taille de Mars, appelée Théia ».
Théia percutant ainsi violemment la Terre a expédié de grande quantité de matière dans l’espace. Des débris qui auraient mis plusieurs mois pour fusionner et donner la Lune. La Lune était alors considérée comme avant tout composée de Théia et de seulement 30% de la Terre.

Mais cette nouvelle recherche qui penche pour une formation de la Lune en quelques heures montre que la Lune est composée non pas de 30% mais de 60% de matières terrestres.
Une découverte permise par le supercalculateur de l’université anglaise de Durham comme l’explique la Nasa dans son communiqué. L’Agence américaine propose sur sa chaîne Youtube une simulation de cette formation :

Alexandre Marsat

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