Si vous avez raté les infos scientifiques les plus marquantes ou étonnantes, Curieux.live vous offre une séance de rattrapage

1- Qui dîne tôt réduit le risque de maladies cardiovasculaires

Une observation de 13 ans réalisée sur pas moins 100 000 personnes, voici une étude qui apporte une réponse précise à celles et ceux qui veulent savoir s’il faut dîner tard ou tôt.

En cette période de réveillons et d’excès en tout genre, les scientifiques sont très affirmatifs : il faut dîner tôt. L’étude réalisée par des chercheurs français et espagnol dont on connaît la propension à repousser l’heure du repas dévoile les aspects néfastes d’un dîner trop tardif. Au premier rang figure le risque accru de maladies cardiovasculaires. Et même l’heure du petit-dej’ a des conséquences.

L’Inrae qui a participé à recherche avec l’Institut de santé globale de Barcelone précise dans un communiqué : « Les résultats font ressortir qu’une première prise alimentaire de la journée plus tardive, par exemple liée au saut du petit-déjeuner, est associée à un risque plus élevé de maladie cardiovasculaire, avec une augmentation de 6 % du risque par heure. (…) Quant à la dernière prise alimentaire de la journée, manger tardivement, après 21 h 00, est associé à une augmentation de 28 % du risque de maladie cérébrovasculaire, comme les AVC (accident vasculaire cérébral), par rapport à une dernière prise alimentaire avant 20 h 00, en particulier chez les femmes. »

Et c’est bien ces deux repas qui doivent être pris tôt. Ne vous dites pas qu’un petit-déjeuner pris à 7h00 pourrait contrer les effets du dîner tardif. Plus la durée est longue entre le dîner et le petit-déj, plus le risque de maladie cérébrovasculaire est diminué.

L’étude publiée le 14 décembre dans la revue Nature communications tombe décidément à pic à la veille des fêtes de fin d’année…

2- Des vêtements thermorégulateurs face aux grands froids ou à la chaleur

Au moment où la morsure du gel se fait sentir certains matins ici ou là, vous rêvez d’un chauffage portatif qui vous réchauffe en sortant dehors et s’éteint en rentrant dans un bâtiment chaud… Et bien pour Noël, voici votre rêve devenu réalité !

L’innovation a été mise au point par les chercheurs chinois de l’Université de Nankai. Elle peut aussi vous refroidir l’été comme un climatiseur portatif. Là aussi le rêve devient réalité. Et elle n’est pas néfaste pour l’environnement à l’inverse des climatisations domestiques ou des chauffages émettant du carbone. Ces habits thermorégulateurs fonctionnent en effet à l’énergie solaire.

Des vêtements techniques qui sont couverts de plaques qu’on peut considérer comme des minis panneaux photovoltaïques. C’est ce système qui permet de maintenir le corps à une température acceptable sans avoir besoin de se couvrir-découvrir sans cesse.

Le système permet de s’adapter à la température environnante grâce à « des dispositifs électrocaloriques bidirectionnels capables de chauffer ou de refroidir » comme expliqué dans l’étude publiée dans la revue Science. Il y est aussi précisé que « l’appareil fonctionne à la lumière du soleil, aucune source d’alimentation supplémentaire n’est donc nécessaire et il pourrait être utile dans divers environnements difficiles. »

Très utile car les scientifiques destinent leurs vêtements pour un usage particulier : les expéditions en situations extrêmes comme dans les régions polaires.

Alexandre Marsat

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